Saison 2018-2019

Cette année, nous posons nos valises dans l'Indiana, Etat du Midwest américain. La culture sportive y est très forte, implantée dès le tout début du 20ème siècle, avec notamment les 500 Miles d'Indianapolis. Mais ce qui nous amène aujourd'hui, ce sont les Pacers de l'Indiana, franchise NBA créée en 1967, soit une quinzaine d'années après les Colts en NFL.

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Leur histoire débute en même temps que la naissance de l'ABA. Les Pacers y joueront durant 9 saisons, le temps d'amasser 3 titres au passage. En 1976, l'ABA et la NBA fusionnent pour ne former qu'un seul et même championnat. Au sein de cette nouvelle entité, la Franchise d'Indianapolis ne connaît pas le même succès. Abonnée à la lose (comprenez bien là le terme anglais, et non la « loose »), l'équipe ne connaît que deux fois les Playoffs entre 1976 et 1989.

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Le début des années 1990 marquent l'émergence de Reggie Miller, aujourd'hui considéré comme le meilleur joueur de l'histoire de la Franchise. Sous son ère, les Pacers ne loupent la post-season qu'une seule fois entre 1990 et 2006. Miller verra son rôle évoluer au fil des années, de Franchise Player, avec des lieutenants tels Mark Jackson, Chris Mullin, Rik Smits, Jalen Rose, à leader vétéran. L'apogée de Miller, et des Pacers modernes sera en 2000, avec l'accession en Finales NBA, perdue sèchement contre les Lakers du duo Shaq-Kobe. La suite des années 2000 est solide, mais moins accomplie. Sous la coupe de stars en puissance, comme Jermaine O'Neal et Ron Artesr, Indiana ne parvient pas passer les finales de conférence. Cette période faste prend symboliquement fin le 19 novembre 2004, avec la fameuse baston du Palace d'Auburn Hills de Detroit.

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La fin des années 2000 est plus compliquée pour la Franchise de l'Indiana, avec les pires difficultés à atteindre les Playoffs. Finalement, l'aube des années 2010 marque une nouvelle ère pour l'équipe locale. Emmenée par Danny Granger, Paul George, Roy Hibbert, et autre Lance Stephenson, elle se heurte tous les ans au même obstacle : le Heat de Miami, est son Big 3 LeBron-Wade-Bosh. Alors qu'elle avait tout l'avenir devant elle, l'équipe se disloque durant l'été 2014. Paul George se brise la jambe, et Lance Stephenson part à Charlotte. Dans le même temps, l'impact de Roy Hibbert diminue, ne devenant plus que le fantôme du joueur qu'il était. Au retour de PG, les Pacers retrouvent les Playoffs, mais ne font que figuration perdant au 1er Tour. Souhaitant partir aux Lakers à la fin de son contrat, le front office décide de l'envoyer à Oklahoma City, plutôt que de le voir partir sans contre-partie. Ainsi, Victor Oladipo et Domantas Sabonis font le chemin inverse. Alors qu'on prédisait une saison de reconstruction pour les Pacers, Oladipo explose, et mène son équipe jusqu'aux Playoffs, poussant les Cavaliers de LeBron James (alors 3 fois finalistes sortants) à une 7ème manche décisive, malheureusement perdue.

Tous les espoirs sont de mise pour la saison à suivre !

En tant normal, il est de coutume de citer les joueurs de l'équipe. Or, ici, nous allons débuter avec le sommer de la hierarchie, avec le Front Office, mené par le duo Larry Bird-Kevin Pritchard. Le premier est la légende vivante des Celtics, coach de l'équipe de 1997 à 2000, avant de s'investir dans la hierarchie décisionnaire à partir de 2003. Le second est arrivé en 2011, puis a gravi les échelons pour devenir le General Manager.

Sur le banc, nous retrouvons Nate McMillan, coach de l'équipe depuis 2016. Son bilan en tant que coach est plutôt positif (568-526), même s'il a connu quelques saisons compliquées. S'il réitère sa dernière belle saison, il ne devrait pas avoir de difficultés à conserver son poste. La Franchise de l'Indiana est connue pour être fidèle avec ses coachs. Ainsi, McMillan n'est que le cinquième entraîneur depuis l'année 2000.

  

Collison sera encore le titulaire cette année. S'il n'est pas l'un des meilleurs meneurs de la Ligue, il fait très bien ce qu'on lui demande, et c'est le principal. Pour le suppléer, Cory Joseph sort d'une bonne saison et devra cravacher pour viser plus haut. Néanmoins, il va falloir qu'il regarde aussi dans son rétroviseur, car le jeune frère Holiday se jettera sur la moindre occasion pour prouver sa valeur. A noter que les deux premiers nommés arriveront en fin de contrat une fois la saison écoulée.

   

Ancien grand espoir décevant, Oladipo a brillé aux yeux de tous l'année dernière. S'il a surpris tout son monde la saison passée, cette nouvelle année doit être celle de la confirmation. Et ce ne sera pas une mince affaire, car les défenses vont s'ajuster. Derrière lui, Evans, rookie de l'année 2010, devrait assurer le relais avec brio. Attendu dans un rôle de 6ème homme, il peut aussi bien briller à la finition qu'à la création. Son contrat ne court que sur cette saison, à voir s'il capitalisera pour prolonger son bail dans l'Indiana. Sumner et Wilcox ne devraient pas beaucoup jouer cette saison, hormis en G-League.

 

A l'aile, deux ailiers au profil similaire. Néanmoins, les dernières saisons donnent l'avantage au premier, connaissant aussi le système en place. Le temps de jeu de McBucket dépendra notamment de l'adaptation de Tyreke Evans, et des performances de Bogda. Il devra aussi faire ses preuves à l’entraînement pour espérer un temps de jeu confortable.

   

 

Au poste 4, on repart avec la même base. Young va débuter la saison en titulaire, pour apporter un profil complémentaire à Turner. Sa contribution pèsera au-delà de ses stats. Sabonis devrait avoir un temps de jeu important en sortie de banc, parfois en relais de Young, parfois de Turner. Derrière ces deux intérieurs, Leaf, Johnson et Anigbogu vont se partager les miettes quand il y en aura.

 

Si Turner sera le pivot titulaire de l'équipe, son apport va être scruté avec attention, d'autant qu'il débute la dernière année de son contrat rookie. Ayant tendance, il est davantage attendu dans la raquette pour jouer des muscles, avec une capacité de s'écarter si besoin. Derrière O'Quinn va apporter la dureté qui le caractérise depuis des années. Comme d'autres, il aura toute l'année pour démontrer qu'il mérite un meilleur contrat.

 - Faire aussi bien que l'année dernière, avec entre 45 et 50 victoires

- Se qualifier pour les Playoffs, et avoir l'avantage du terrain au 1er Tour.

- Être dans le Top 10 des défenses

- Oladipo au All-Star Game

Niveau : Superstar (puis sliders perso)

Saison : 82 matchs

Match : 4x12mn 

La NBA fait son grand retour. Et pour leurs débuts, les Pacers recevront les Grizzlies, avant d'aller Milwaukee, et revenir à la maison pour affronter les Nets.

Le match principal étant celui contre Memphis, inaugurant la saison. La Franchise du Tenessee continue son processus de modelage, après une saison de tanking. Avec la draft de Jackson, et des arrivées maline, en plus des revenant comme Conley, Memphis a moyen de mieux faire cette année !

Le début de match commence de manière fort équilibrée. Un joueur se met en évidence pour chaque équipe, Oladipo pour Indiana, et Conley pour Memphis.

En 2ème QT, les Grizzlies vont prendre le large grâce à leur défense. Les Pacers deviennent brouillons et perdent de nombreux ballons. Jackson et Anderson, les nouveaux arrivants, font beaucoup de dégâts. 

Au retour des vestiaires, Indiana tente de revenir en s'appuyant sur Evans, Oladipo et Turner. Hormis ces trois-ci, le reste de l'effectif est léger. Les Grizzlies conservent donc leur avantage avec un bon Parsons.

Alors que rien n'est fait, Memphis se met à jouer à outrance sur son On-Two punch Conley-Gasol. Et ça paie. Les deux joueurs font la misère aux Pacers qui ne peuvent que constater le résultat.

Dans ce match simulé, Indiana récolte la première victoire de sa saison, derrière un Oladipo monstrueux. Derrière, Turner et Evans confirment, alors que d'autres se montent sous un meilleur jour.

Et Indiana retombe dans ses travers. Oladipo aspire les rebonds mais perd beaucoup de ballons en attaque. Sabonis lance pleinement sa saison, alors qu'Evans reste régulier.