Saison 2019-2020

Une histoire riche




De longs prémices




Les Pistons sont nés en 1941 à Fort Wayne, créés par Fred Zollner. Ils s'établissent en NBA en 1949, après être passés par la NBL et la BAA, qui ont toutes deux fusionnée pour créer la NBA. Au cours des premières années d’existence, l'équipe de Fort Wayne atteint les Finals en 1955 et 1956, avant de déménager vers Detroit en 1957.


En pleine domination des Celtics et de Wilt Chamberlain, les Pistons vivent une grosse période de vache maigre. Entre 1963 et 1983, Detroit ne va en Playoff que 5 fois, avec une saison à 52 victoires en point d'orgue. Durant cette période, la deuxième saison la plus prolifique n'est qu'à 45 succès. A noter que les Pistons sont rachetés en 1974 par William Davidson, propriétaire jusqu'à son décès en 2009.

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Une longue attente





La donne change à partir de 1981, et la draft d'Isiah Thomas. Les années suivantes, suivront Bill Laimbeer, Joe Dumars, ou encore Denis Rodman. Entre 1984 et 1986, l'équipe va en Playoffs, mais reste bloquée au stade des demi-finales de conférence. Le coach Chuck Daly change alors la philosophie de l'équipe, et impose un jeu rugueux au possible, à la limite de l'antisportif. Si le nombre de victoires en saison n'évolue que peu, la différence est énorme en Playoffs. Il faut un simple fait de jeu pour que les Celtics éliminent les Pistons au terme du Game 7 des finales de conférence de 1987. En 1988, Detroit accède enfin aux Finals contre les Lakers, et mène 3-2, avant de lâcher le Game 6 d'un petit point, et de laisser échapper le titre. Les Pistons prennent leur revanche l'année suivante avec un sweep cinglant. Idem en 1990, les Pistons gagnent le Titre en 5 matchs. En 1991, sans le début de l'ère des Bulls de Michael Jordan, les Pistons auraient pu viser le Three Peat, mais Chicago est injouable.

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Le retour à la réalité





En 1991, Detroit renoue avec les Playoffs, mais est sorti prématurément. Puis, Laimbeer prend sa retraite, suivi par Thomas l'année suivante, et le départ de Rodman. Les Pistons touchent le fond en 1993-1994, avec seulement 20 victoires, qui permet la Draft de Grant Hill. La Franchise de Motor City alterne entre le bon et le moins bon, sans aucun coup d'éclat. Quand l'équipe atteint les Playoffs, elle ne dépasse pas le 1er Tour.

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L'ère Joe Dumars





Après sa retraite en 1999, le double champion en 1989 et 1990 prend le rôle de dirigeant en 2000. Son premier coup marquant est le transfert de Grant Hill contre Ben Wallace notamment. Malgré une belle saison 2001-2002, Dumars fait venir Chauncey Billups, puis Rip Hamilton en échange de Jerry Stackhouse. Tayshaun Prince est aussi drafté la même année. Dès les Playoffs 2003, Detroit atteint les finales de conférence. Dumars flaire un autre bon coup, en pleine saison 2003-2004, en faisant venir Rasheed Wallace, indésirable à Portland, après un transit à Atlanta. Avec son équipe de col bleu, Detroit glane un nouveau titre face à des Lakers condamnés par leurs guerres de conflit interne.


La suite n'en sera pas moins glorieuse pour ces Pistons. Accédant aux Finals en 2005, il faut une énorme joute défensive, et une équipe de San Antonio légèrement au-dessus pour prendre le titre en 7 manches. Detroit n'ira plus en Finals, mais atteindra les finales de conférence jusqu'en 2008. Entre temps, la Franchise perd Ben Wallace à l'été 2006. Plafonnant, Dumars tente un pari en faisant Allen Iverson en échange de Chauncey Billups. Le mélange ne prend pas et Detroit accède en Playoffs de justesse. Puis, plus rien.

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Période de disette






Entre 2010 et 2016, Detroit vit une traversée du désert. Avec ses choix, Dumars démissionne en 2014. Pourtant, certaines arrivées étaient prometteuses, comme celles de Ben Gordon, Brandon Jennings, ou même Josh Smith., mais les Pistons ne dépasseront pas les 30 victoires. Il faut l'arrivée d'un Reggie Jackson affamé pour permettre à la Franchise de retrouver les Playoffs. Son duo avec Drummond fonctionne, mais n'est pas assez entouré. En 2017 et 2018, Detroit manque les Playoffs de peu en raison des blessures et des performances en dent de scie. Néanmoins, Blake Griffin débarque, et de nouveaux espoirs sont entrevus. Les Pistons retrouvent les Playoffs en 2019, mais ne font figuration.

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Une nouvel espoir ?


En s'appuyant sur la continuité, Detroit fait venir Derrick Rose, MVP 2011, en quête de sensation. La draft de Sekou Doumbouya interroge toute la ville, mais le potentiel est bien présent. Les résultats ne devraient pas s'envoler, mais une progression est attendue.

Présentation




Coach




Coach de Detroit depuis 2018, Dwane Casey a souvent été décrié malgré un bilan général positif (414-348). Après des débuts compliqués avec les Wolves dans les années 2000, il a grandement contribuer à l'amélioration des Raptors au cours des années 2010. Malgré de belles saisons, il n'a jamais su mener Toronto vers le titre. Viré en 2018 malgré son trophée de COY, il finit par atterrir à Detroit qu'il emmène en Playoffs. Cette saison, il aura la même mission, avec une augmentation du nombre de victoire si possible.


Parmi ses objectifs :

Emmener les Pistons en Playoffs
Être dans le top 5 des équipes aux rebonds
Envoyer au moins un joueur au ASG

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Meneurs



    


Après une saison complète et satisfaisante, Reggie Jackson sera le meneur titulaire. En fin de contrat, il va devoir augmenter sa progression afin de poursuivre l'aventure à Detroit, et à un salaire équivalent. Derrick Rose prendra le relais de Jackson quand il sera sur le banc, mais sera aussi le titulaire au poste 2. Le MVP 2011 est très attendu pour permettre à l'équipe de passer un cap. Néanmoins, cette configuration peut être amenée à bouger selon les résultats, avec Kennard qui débute en 2, aux côtés de Jackson ou Rose. A noter Frazier fera le nombre.

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Arrières



  

  

Intrinsèquement, le poste 2 est assez faible. Kennard a un bon coup à jouer en étant le sniper attitré de l'équipe. Comme indiqué plus tôt, il pourrait même débuter selon les performances. Bruce Brown et Langston Galloway seront dans la rotation avec un apport complémentaire. Thomas passera le plus clair de son temps en G-League, sauf hécatombe.

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Ailiers



    


Gros point faible de l'équipe, le valeureux Tony Snell débutera les matchs. En pur 3&D, il n'est pas attendu outre mesure. Derrière lui, Doumbouya aura pour principal objectif de se développer. Derrière, Mykhailiuk fera également le nombre, et jouera le garbage time. En cas de panne sur ce poste, des changements seront évoqués.

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Ailiers fort


    


Avec Blake Griffin, Detroit détient son Franchise Player. Capable de tout bien faire, l'attaque dépendra de lui en grande partie. Attendu au ASG, il doit être le genre de joueur capable de mener son équipe vers la victoire. Il sera l'un des premiers critiqué dans le cas inverse. Derrière lui, Markieff Morris voudra prouver qu'il n'est pas cramer, et Wood montrer qu'il a bien sa place en NBA.

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Pivots



  


En pivot, Drummond sera évidemment déterminant. Véritable aspirateur aux rebonds, il se montrera également opportuniste en attaque. En revanche, c'est très léger derrière lui avec Thon Maker qui n'a pas encore montré grand chose depuis sa draft. Il devra faire ses preuves pour mériter du temps de jeu.

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Temps de jeu




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Paramètres :

- 82 matchs (j'en jouerai un par semaine in game)
- 4 x 12 minutes
- Niveau Hall of Fame

22/10 – 27/10



Au programme :

- @ Indiana

T.J.Warren (18,0 pts, 4,0 rbds) | M.Turner (13,3 pts, 7,2 rbds, 2,7 blk) | M.Brogdon (15,6 rbds, 4,5 rbds)

- vs Atlanta - simulé

T.Young (19,1 pts, 8,1 pds) | J.Collins (19,5 pts, 9,8 rbds) | J.Parker (14,5 pts, 6,6 rbds)

- vs Philadelphie - s

J.Embiid (27,5 pts, 13,6 rbds) | B.Simmons (16,9 pts, 8,8 rbds, 7,7 pds) | T.Harris (20,0 pts, 7,9 rbds)

Detroit attaque sa saison avec un beau programme, avec trois équipes candidates aux Playoffs, voire bien plus. Même sans son leader, Indiana sera redoutable cette saison, grâce à un recrutement malin. Atlanta consolide sa jeune base, et devrait être l'un des poils à gratter cette saison. Philly a un effectif très dense, et vise légitimement le titre. Les ajouts de Horford et Richardson devraient peser très lourd.



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Match 1

Les deux équipes entrent timidement dans leur match, avec pas mal de déchets malgré de belles brèches dans les défenses. Griffin est le plus incisif sur ce début de match, alors de D-Rose se mue en distributeur.

Dans le second QT, les Pistons accélèrent le jeu autour de Jackson et Drummond. Comme à son habitude, le pivot gobe tous les rebonds. Du côté d'Indiana, c'est très difficile, et les tirs ne rentrent pas. Detroit est largement devant.

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Au retour des vestiaires. Indiana retrouve un semblant de défense, avec Myles Turner très solide dans ce secteur. Néanmoins, les Pacers ne profitent pas des actions en transitions. Pire, Detroit creuse l'écart toujours davantage.

Il n'y aura aucun acte de rébellion dans le dernier acte, Indiana étant aux choux. Les Pistons déroulent et repartent avec un succès probant.





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Match 2

Dans l'euphorie du premier match, Detroit prend le bouillon dès le début de match, avec une défense absente. Mais les hommes de Dwane Casey se reprennent dès le retour des vestiaires, en rattrapant tout leur retard. Mais Atlanta sera plus solide en fin de match pour chercher la victoire.




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Match 3

Une nouvelle fois, la victoire échappe de très peu aux Pistons. Drummond aura été absolument monumental aux rebonds, mais n'empêchera pas la défaite des siens.





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Bilan : 1 victoire – 2 défaites

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Autres perfs

- S.Curry : 53 pts, 10 pds
- G.Antetokoumpo : 33 pts, 22 rbds
- K.Towns : 47 pts, 18 rbds

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Joueurs de la semaine

Est : A. Drummond (1ère fois)

Ouest : S.Curry (1ère fois)

28/10 – 03/11






Au programme :


- vs Indiana
M.Brogdon (14,5 pts, 4,5 pds) | T.J.Warren (14,5 pts) | M.Turner (10,0 pts, 11,0 rbds, 4,0 blk)

- @ Toronto
K.Lowry (24,7 pts, 4,7 rbds, 9,3 pds) | P.Siakam (18,7 pts, 8,0 rbds) | M.Gasol (18,7 pts, 8,7 rbds, 6,0 pds)

- @ Chicago 
L.Markkanen (22,7 prts, 7,3 rbds) | Z.LaVine (19,0 pts)

- vs Brooklyn
K.Irving (33,0 pts, 5,0 rbds, 5,0 pds)

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Après une première semaine intéressante, Indiana va disputer 4 matchs cette fois-ci. Indiana sera une nouvelle fois au programme. Ensuite, les Pistons se rendront chez les champions qui ont perdu Kawhi Leonard. Même sans son ancien maître à jouer, les Raptors ont une très belle équipe. Chicago va tenter de s'améliorer petit à petit autour de sa jeune base. A l'inverse, les Nets se sont fortement renforcés avec Kyrie Irving et Kevin Durant, même si ce dernier ne jouera pas de la saison. Une aussi belle saison que l'année dernière est attendue.





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Match 4


Au terme d'un match très équilibré, les deux équipes vont en prolongation, où Indiana fera la loi. Pour être plus précis, Detroit s'écroule littéralement, malgré l'excellent match de Griffin.

Match 5


Le début de match tourne en la faveur des Pistons, qui s'appuient sur Rose et Griffin. Drummond récupère encore tous les rebonds, en plus de bien défendre. Toronto manque d'adresse, et laisse l'adversaire prendre le leadership.


Le second QT sera similaire au premier, avec cette fois Reggie Jackson à la baguette. Drummond récupère une multitude de rebonds offensifs qu'il reconverti en panier. Logiquement, Detroit créé l'écart avant la MT.

----- MT : Raptors 45 - 57 Pistons -----


Au retour des vestiaires, les Raptors retrouvent leurs principes défensifs, en faisant déjouer les visiteurs. Les Pistons sont beaucoup moins adroits, laissant Toronto recoller au score, avec Siakam et Ibaka.


Dans les dernier QT, les Raptors poussent très forts pour reprendre l'avantage, chose qu'ils feront par l'intermédiaire de Lowry, très fort dans le money time. Si D-Rose réplique avec la manière, ses coéquipier manque de réussite, à l'image de Tony Snell (0/7 !). Le match échappe à Detroit...

Match 6


Contre l'ancienne équipe de D-Rose, Detroit souffre en défense, surtout au niveau des extérieurs, avec LaVine qui se régale. Si la raquette Drummond-Griffin, les lacunes défensives des extérieurs coûtent le match.

Match 7


Une nouvelle fois, Detroit est très faible sur le début de match, laissant Brooklyn faire le match. S'il y a bien un semblant de rébellion au retour des vestiaires, cela reste bien insuffisant pour prendre revenir au contact.

Bilan : 1 victoire – 6 défaites

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Perfs


- L.Markkanen : 45 pts, 12 rbds
- J.Morant : 48 pts, 6 rbds, 7 pds

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Joueurs de la semaine


- Est : G.Antetokounmpo (1ère fois)

- Ouest : L.James (1ère fois)